Origine du nom
Au Xe siècle, fuyant les pillards normands, les Bretons se réfugient temporairement en Angleterre. A leur retour en Bretagne, ils rapportent des reliques d’un évêque d’Exham et d’York, mort en 721 à Beverly où il avait fondé un monastère. Ils nomment alors leur paroisse du nom du Saint, qui devient progressivement « Saint Jean Brévelay ».
Histoire
En 518, Saint Armel (patron du bourg) se serait arrêté quelque temps sur la commune. Il vivait alors en ermite. Il n’est pas impossible que l’escorte envoyée par le roi Childebert l’ait amené à Paris en raison de sa renommée due aux nombreux miracles qui lui sont attribués et racontés par les chroniqueurs.
Au moyen âge, Saint Jean Brévelay faisait partie du Vicomté de Rohan, divisé en une vingtaine de seigneuries.
Au 18e siècle, après 1797, la commune embrasse la cause royale. Au cours de la Chouannerie, on note le passage de Georges Cadoudal, lieutenant général des Rouges. Pierre Guillemot, appelé Roi de Bignan, l’un des principaux chefs Chouans s’y fit également remarquer.